La colère
La colère a tôt fait d’inonder notre cœur
De sa lave démente brûlant notre bonheur
Nous jetant dans les griffes de sentiments mauvais
Enjôleuse elle semble avoir beaucoup d’attraits.
Charriant avec elle tout un cortège d’ombres
Empruntant le chemin de ces pensées si sombres
Elle serpente à travers une forêt obscure
Emplie de cris, de larmes, véritable torture.
On se vautre dedans comme un porc en furie
S’enfonçant férocement dans cette boue impie.
Le plaisir d’être sale est pourtant éphémère
Il laisse dans la bouche un goût âcre et amer.
Il est bien difficile s’extirper de ses mailles
Car souvent elle trouve de douloureuses failles
Toujours avoir la force de repousser la haine
Pour goûter à nouveau à une vie sereine.
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