Histoire d'Ouille
Mon esprit est ailleurs, la tête à la glandouille
Coassant dans le noir telle cette grenouille
Couchée dans la gadouille ou bien la moindre gouille
Au point d’être la sœur d’une vile gargouille.
Manque d’inspiration à qui je chante pouilles
La machine est en panne, rouille d’une quenouille.
Cet état de faiblesse me donne la bourbouille
Et je ne puis écrire qu’une vague tambouille.
Les neurones pendouillent et le cerveau bredouille
Quelques mots par ici, quelques lettres bidouille
Et le papier gribouille, et les feuilles scribouille
Dans un entrelacs d’encre que ma main embarbouille.
Mon encéphale flanche, faut-il que je magouille
Que je fouille et farfouille ou que même j’épouille
Pour sortir des synapses un peu de ces cornouilles
Que l’esprit écrabouille en véritable andouille?
Me voici à la fin de ces carabistouilles
ô toi lecteur malin qui ramène sa bouille
Me soufflant une rime, en petite fripouille
Un bijou de famille pour ce poème en ouille.
Zazou
février 2009