Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Un parfum de nos maux

Je veux m'en aller

25 Novembre 2007 , Rédigé par zazou Publié dans #poèmes



Sur mon petit lit blanc, je ne peux respirer
Je m'étouffe, je tousse, on me met des tuyaux
Pour aider mes poumons, pour soulager mes maux
Je vous aime, vous embrasse mais je veux m'en aller.

J'étais un beau bébé, bonheur de mes parents
Qui eurent tant de mal à avoir un enfant
Mais à six mois déjà, les premières misères
Le couperet tomba, maladie de Hunter.

Sur mon petit lit blanc je ne peux plus manger
Si vous saviez j'ai mal, si vous saviez je souffre
Mon esprit se retrouve en bordure du gouffre
Je vous aime, vous embrasse mais laissez moi sauter.

Maintenant j'ai treize ans, mon corps est un fardeau
Toi papa, toi maman m'avez tellement aimé
Maintenant je demande un dernier cadeau
Je vous aime, vous embrasse, mais je veux m'en aller.


En hommage à un petit garçon qui se meurt de la maladie de Hunter, qui souffre.  Beaucoup de courage à ses parents et à son petit frère de deux ans.
Pour en savoir plus sur cette maladie orpheline, cliquez ici.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
O
Cela a du être dur à accepter...
Répondre
Z
<br /> Je pense d'ailleurs qu'il est impossible d'accepter ça.<br /> <br /> <br />
O
Non je ne veux plus m'en aller!Je veux rester et résisterRester et apprendre à vivreMais hélas que vivre c'est survivreJ'apprendrais alors à aller au delàAu delà de cette terne contingencePour réclamer la redevance de ma belle souffranceLà est le prix de la vieLorqu'on atteint la lie De ma vie pleine d'enduranceJe haterai la sonnette d'alarmeD'un poing ferme au collet de l'insouciantPour dispenser l'humanité de vaines larmesEt d'un pas calme me voilà arpentant le grand levantPour une vie pleine d'espoir Au soir du grand soirQu'il me soit alors douloureux de voir un innocent souffrirAutant que je puisse souffrir d'un enfant qui ne peut guérir.....Oh mon Dieu! ne m'écoutes pas!Je délire seulement à lire ces jolis motsQui me rappellent la contingence indicible de ma vieMerci pour le rappel qui nous instruit de bontéNous restituant un tant soit peu notre humanitéA bientôt
Répondre
V
il est difficile de dire qqchose,ton émotion est la mienne...VITA
Répondre
Z
Je suis scotchée...Je ne sais pas quoi dire Zazou tant je suis ...Z.
Répondre
A
je n'ose pas cliquer sur le lien..; ça me fait déjà mal au coeur de lire ces mots si forts et si tendres... bravo pour le talent que tu as, je ne sais pas quoi dire de profond sur le sujet... sauf que j'admire le courage de ce petit bonhomme et de sa famille.
Répondre